Domaines d'intervention

Droit de la famille et des personnes

  • Le mariage : nullités du mariage, actions en contribution des charges du mariage

  • Le divorce :

Selon l’article 229 du code Civil, il existe 4 types de divorce :

1 / Le consentement mutuel (article 230 du code Civil)

« Le divorce peut être demandé conjointement par les époux lorsqu'ils s'entendent sur la rupture du mariage et ses effets, en soumettant à l'approbation du juge une convention réglant les conséquences de leur divorce. »

Les époux peuvent choisir ce type de divorce des lors qu’ils sont d’accord sur le principe et les conséquences de leur divorce


2 / Pour acceptation du principe de la rupture du mariage (article 233 du code Civil)

« Le divorce peut être demandé par l'un ou l'autre des époux ou par les deux lorsqu'ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l'origine de celle-ci. »

Ce divorce peut être demandé par l’un des époux ou par les deux lorsqu’ils s’entendent sur le principe de la rupture du mariage mais pas sur ses conséquences ( financières ou à l’égard des enfants).


3 / Pour Altération définitive du lien conjugal (article 237 et 238 alinéa 1 du code Civil)

« Le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque le lien conjugal est définitivement altéré. »

« L'altération définitive du lien conjugal résulte de la cessation de la communauté de vie entre les époux, lorsqu'ils vivent séparés depuis deux ans lors de l'assignation en divorce. »

Ce divorce peut être demandé par un des époux lorsqu’il vit séparé de son conjoint depuis plus de deux années Il peut également être demandé lorsqu’un époux a formé une demande en divorce pour faute et que l’autre a formulé , au titre de sa défense( demande reconventionnelle) une demande pour altération


4 / Pour faute (article 242 du code Civil)

Le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune.

L’époux, demandeur au divorce, devra alors rapporter la preuve que les fautes de son conjoint sont constitutives d’une violation grave et renouvelée des devoirs et obligations du mariage ( fidélité assistance et secours), lui sont imputables, lui rendent intolérable le maintien de la vie commune.

Les conséquences du divorce à l’égard des époux :

  • Le sort du logement familial
  • L’attribution d’une prestation compensatoire :

Elle est destinée à compenser autant qu’il est possible la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie de chacun des époux.

L’objectif de la prestation est de compenser un déséquilibre financier entre les époux, de limiter les conséquences du divorce sur la situation financière des époux.

Cette prestation peut être demandée dans tous les types de divorce.
Elle sera fixée selon les besoins de l’époux à qui elle est versée et les ressources de l’autre en tenant compte de leur situation au moment de leur divorce et de l’évolution de celle-ci dans un avenir prévisible.

Elle pourra prendre la forme d’un capital ( versement d’une somme d’argent), attribution d’un bien, d’un droit d’usage et habitation, ou d’une rente viagère.

  • La liquidation du régime matrimonial et la gestion de la liquidation de l’indivision post-communautaire (procédure devant le notaire et en licitation partage devant le tribunal de grande instance)
  • La fixation des mesures relatives aux enfants
  • La détermination de la résidence habituelle de l’enfant et fixation du DVH pour le parent non hébergeant
  • Le choix de la résidence alternée ( modalité garantissant un meilleur partage des responsabilités parentales et garantissant un rôle égalitaire des parents dans l’éducation de leur enfant)
  • La fixation de la contribution à l’entretien de l’enfant mineur et la pension alimentaire de l’enfant majeur qui poursuit des études
  • L'assistance de l’enfant dans le cadre de son audition

La séparation des concubins :

  • La réparation du concubin délaissé (indemnisation des circonstances de la rupture, partage des biens, liquidation de l’indivision).
  • La fixation de mesures relatives aux enfants de couples non mariés devant le juge aux affaires familiales.
  • Le cas de l’ordonnance de protection en cas de violences conjugales :

Création de la loi du 09 juillet 2010 afin d’organiser la protection des victimes de violences familiales réservée jusqu’alors au couples mariés (anciennement article 220-1 du code Civil) cette protection est étendue à tous les couples mariés ou non et peut être mis en place lorsque les violences sont exercées par un ancien conjoint, un ancien partenaire ou concubin.

Cette ordonnance sera délivrée par le Juge aux affaires familiale dans un contexte de violences au sein d’un couple qui mettent en danger l’un des membres du couple ou un ou x enfants.

Le juge aux affaires familiales saisi par requête ou assignation en la forme des référés ( plus adaptée en cas d’urgence) à la diligence de la personne victime de violence ou directement par le ministère public avec l’accord d e la personne en danger.

Les mesures prises sont prononcées pour 4 mois et sont limitatives :

  • attribution de la jouissance du logement
  • expulsion du conjoint, concubin, partenaire violent
  • interdiction au conjoint violent d’entrer en contact avec certaine personne et de détenir une arme
  • autoriser la victime à dissimuler son domicile et élire domicile pour les besoins de la procédure chez son avocat ou auprès du procureur
  • organisation des relations des enfants avec leurs parent après la séparation rapide, contribution à l’entretien des enfants
  • répartition des charges matérielles entre partenaires, conjoint

La séparation de corps

La séparation de corps, sans dissoudre le mariage, entraine des conséquences bien définies et notamment la cessation de vie commune :

  • Une sorte de divorce atténué
  • L’obligation de cohabitation des époux cesse
  • Ils sont placés sous le régime de la séparation de biens
  • Les autres effets du mariage subsistent ( fidélité, assistance et secours, seule la cohabitation cesse)
  • Rupture du PACS et du concubinage
  • Séparation
  • Indemnisation des circonstances de la rupture
  • Problème du logement
  • Liquidation de l’indivision
  • La protection du partenaire ou concubin victime de violences
  • Détermination de la résidence habituelle de l’enfant
  • Le choix de la résidence alternée et ses modalités
  • Fixation du droit de visite et d'hébergement pour le parent non hébergeant
  • Fixation de la contribution à l’entretien de l’enfant mineur et la pension alimentaire de l’enfant majeur qui poursuit des études

Celle-ci pourra être sollicitée par les deux époux (consentement mutuel) ou d’une manière contentieuse par un des époux.

La filiation

  • Les actions relatives recherche de maternité/ paternité (articles 325 et 326 du code Civil)
  • Constatation de possession d’état (article 330 du code Civil)
  • Rétablissement de la présomption de paternité (article 329 du code Civil)
  • Les actions en contestation de la filiation :
  • Contestation maternité/ paternité
  • Action aux fins de subsides :permet à l’enfant dont la filiation paternelle n’est pas légalement établie de réclamer des subsides à celui qui a eu des relations avec sa mère pendant sa période de conception légale
  • Assistance dans le cadre d’une procédure d’adoption devant le tribunal de grande instance, rédaction et dépôt d’une requête aux fins d’adoption par l’adoptant.

Le cas de l’adoption

L'adoption simple laisse subsister un double lien de filiation avec sa famille biologique et adoptante.

L'adoption plénière permet une intégration totale de l’adopté dans la famille adoptante et suppression totale des liens avec sa famille d’origine.


Les successions ( assistance devant le notaire ou devant le tribunal de grande instance)


Droit des contrats et de la responsabilité

  • Baux d’habitation
  • Troubles de voisinage
  • Contentieux droit consommation ( crédits revolving, protection des consommateurs)
  • Droit bancaire
  • Recouvrement de créances commerciales et civiles


Droit pénal (majeurs / mineurs)

  • Devant le tribunal correctionnel, juge d’instruction, tribunal de police
  • Assistance des victimes d’infractions devant devant le Tribunal correctionnel, tribunal de police et la CIVI
  • Assistance devant les Juridictions des MINEURS
  • Représentation de l’enfant devant le juge des enfants dans le cadre d’une « Assistance éducative » (article 375 du code Civil)