Selon l’article 229 du code Civil, il existe 4 types de divorce :
« Le divorce peut être demandé conjointement par les époux lorsqu'ils s'entendent sur la rupture du mariage et ses effets, en soumettant à l'approbation du juge une convention réglant les conséquences de leur divorce. »
Les époux peuvent choisir ce type de divorce des lors qu’ils sont d’accord sur le principe et les conséquences de leur divorce
« Le divorce peut être demandé par l'un ou l'autre des époux ou par les deux lorsqu'ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l'origine de celle-ci. »
Ce divorce peut être demandé par l’un des époux ou par les deux lorsqu’ils s’entendent sur le principe de la rupture du mariage mais pas sur ses conséquences ( financières ou à l’égard des enfants).
« Le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque le lien conjugal est définitivement altéré. »
« L'altération définitive du lien conjugal résulte de la cessation de la communauté de vie entre les époux, lorsqu'ils vivent séparés depuis deux ans lors de l'assignation en divorce. »
Ce divorce peut être demandé par un des époux lorsqu’il vit séparé de son conjoint depuis plus de deux années Il peut également être demandé lorsqu’un époux a formé une demande en divorce pour faute et que l’autre a formulé , au titre de sa défense( demande reconventionnelle) une demande pour altération
Le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune.
L’époux, demandeur au divorce, devra alors rapporter la preuve que les fautes de son conjoint sont constitutives d’une violation grave et renouvelée des devoirs et obligations du mariage ( fidélité assistance et secours), lui sont imputables, lui rendent intolérable le maintien de la vie commune.
Les conséquences du divorce à l’égard des époux :
Elle est destinée à compenser autant qu’il est possible la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie de chacun des époux.
L’objectif de la prestation est de compenser un déséquilibre financier entre les époux, de limiter les conséquences du divorce sur la situation financière des époux.
Cette prestation peut être demandée dans tous les types de divorce.
Elle sera fixée selon les besoins de l’époux à qui elle est versée et les ressources de l’autre en tenant compte de leur situation au moment de leur divorce et de l’évolution de celle-ci dans un avenir prévisible.
Elle pourra prendre la forme d’un capital ( versement d’une somme d’argent), attribution d’un bien, d’un droit d’usage et habitation, ou d’une rente viagère.
La séparation des concubins :
Création de la loi du 09 juillet 2010 afin d’organiser la protection des victimes de violences familiales réservée jusqu’alors au couples mariés (anciennement article 220-1 du code Civil) cette protection est étendue à tous les couples mariés ou non et peut être mis en place lorsque les violences sont exercées par un ancien conjoint, un ancien partenaire ou concubin.
Cette ordonnance sera délivrée par le Juge aux affaires familiale dans un contexte de violences au sein d’un couple qui mettent en danger l’un des membres du couple ou un ou x enfants.
Le juge aux affaires familiales saisi par requête ou assignation en la forme des référés ( plus adaptée en cas d’urgence) à la diligence de la personne victime de violence ou directement par le ministère public avec l’accord d e la personne en danger.
Les mesures prises sont prononcées pour 4 mois et sont limitatives :
La séparation de corps
La séparation de corps, sans dissoudre le mariage, entraine des conséquences bien définies et notamment la cessation de vie commune :
Celle-ci pourra être sollicitée par les deux époux (consentement mutuel) ou d’une manière contentieuse par un des époux.
La filiation
Le cas de l’adoption
L'adoption simple laisse subsister un double lien de filiation avec sa famille biologique et adoptante.
L'adoption plénière permet une intégration totale de l’adopté dans la famille adoptante et suppression totale des liens avec sa famille d’origine.
Les successions ( assistance devant le notaire ou devant le tribunal de grande instance)